samedi 18 février 2017

Festival How To Love, Petit Bain, 17/02/2017



Ce soir, le festival How to love rend hommage au regretté Daniel Darc dont plusieurs portraits ornent les murs du Petit Bain. Un moment forcément très émouvant assuré avec classe, précision et élégance par le groupe GYP qui a accepté de faire le backing band pour la kyrielle d'invités se succédant au chant. Impossible de citer tout le monde (désolé Cléa Vincent, Mathieu Malon, Alex Rossi et les autres) mais signalons tout de même la présence de quelques collaborateurs du regretté chanteur parmi lesquels Frédéric Lo (dont le métier principal n'est pas de chanter mais qui se sort de l'exercice avec les honneurs) et Bill Pritchard co-auteur avec Daniel de l'album « Parce que » sorti en 1988. Dans un autre genre, Jean Felzine, leader de Mustang, armé de sa sublime Gretsh blanche jette son dévolu sur « Anyday now », un titre d'Elvis (une passion commune avec Daniel), apportant une note 50s à l'ensemble. Dans la foulée GYP assure un set autour de son album « S'il fait jour encore » exhumé l'an dernier, 35 ans après son enregistrement.

Plus tard, pour finir la soirée, Alister a, à son tour, pris possession de la scène pour un set en deux parties, la première axée sur le piano puis la deuxième plutôt orientée guitare. Avec le chic et le détachement qu'on lui connaît, Alister ravit le public de ses piques parfois décalées mais toujours bien senties. Musicalement, Alister reprend le flambeau, un peu laissé à l'abandon, d'une pop à la française, assumant l'héritage des Polnareff et autres Gainsbourg avec une certaine réussite (la fantastique et baroque « Cathédrale »), une bonne dose de second degré (encore que…) et un accompagnement musical au top (fantastique basse au son rond et bourdonnant comme dans les 60s). La deuxième partie du set, celle consacrée à la guitare, révèle un tempérament plus agressif, limite garage rock, porté par l'efficace scansion du batteur. Séduisant.



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