dimanche 6 mars 2016

The New Roses : « Dead man's voice »


The New Roses, quel étrange patronyme que voici, mélangeant à la fois nouveauté et un petit air de ressemblance avec un autre groupe à roses (et à armes à feu aussi) des années 1980. Et de fait, il y a beaucoup de cela chez ces nouvelles roses qui nous ramènent trente ans en arrière lorsque le rock était fun et hédoniste, avant que Nirvana ne mette la noirceur à la mode. Ecouter the New Roses, c'est donc se transporter dans le Los Angeles des années 1980, se balader cheveux au vent dans une décapotable sur Sunset Boulevard en route pour faire la fête au bord de la piscine dans d'immenses villas hollywoodiennes. Étonnant lorsque l'on sait que le quartet est tout ce qu'il y a de plus... Allemand ! Une sacrée bande d'usurpateurs donc, mais avec un talent certain pour le hard rock teinté de glam et un (léger) soupçon de blues au travers d'une guitare bien sentie (« Thirsty », « Partner in Crime »). Et pourtant, The New Roses réussit à injecter de la fraîcheur dans ce style franchement daté, en mettant l'accent sur les compositions plutôt que sur la recherche obsessionnelle d'un temps révolu. Un album d'excellente tenue qui ravira les amateurs de rock (au sens large) et pas seulement ceux dont la discothèque est en jachère depuis 1990 et n'ont jamais digéré la déchéance d'Axl Rose et autres Mötley Crüe…





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