lundi 27 février 2012

Kitty, Daisy and Lewis + Lindi Ortega + Possessed by Paul James, La Maroquinerie, 24 février 2012.


Possessed by Paul James



Pour cette dernière soirée des nuits de L’Alligator on commence par le Texan Possessed by Paul James qui se produit en solo alternant entre guitare, banjo et violon. Six titres, deux à chaque instruments, fortement teintés de country. Un peu court pour se faire une idée, surtout si on ne connaît pas le répertoire au préalable, mais pas désagréable car joué avec conviction. Un beau succès en tout cas auprès du public et une première partie assez dépaysante.

Lindi Ortega
Vint ensuite un gros coup de cœur pour la toute mimi Lindi Ortega. Une jeune artiste canadienne originaire de Toronto qui, mine de rien, enregistre depuis 2001 dans un relatif anonymat. En tout cas son répertoire entre folk, country et rock n’roll possède un charme fou et met en valeur ses grandes capacités vocales. Beaucoup d’humour aussi sur scène. Et une méthode de vente imparable pour écouler des cds à la fin du set : offrir un « free hug » à chaque cd acheté.

Kitty Daisy and Lewis

On termine par le groupe familial britannique Kitty, Daisy and Lewis dans lequel on avait placé beaucoup d’espoirs un peu déçus par un deuxième album pas mauvais mais surproduit et beaucoup moins roots que leur premier effort. En tout cas sur scène Kitty Daisy and Lewis restent un groupe rockabilly féroce et plein de swing. La fratrie s’échange régulièrement les instruments et chacun passe à son tour derrière la batterie et/ou le piano et le micro Lewis et Daisy se chargeant des guitares à tour de rôle. Daisy soufflant également dans l’harmonica alors que Kitty préfère jouer du piano comme s’il s’agissait d’un djembé. Sur scène ils sont également encadré par leurs parents, le père assure la rythmique à la guitare folk, la maman jouant pour sa part de la contrebasse. Ils ont également un invité spécial en la personne du Jamaïcain Tah Tah venu jouer de la trompette sur quatre titres apportant un note exotique. Le répertoire oscille entre country et rockabilly même si on peut déceler ça et là quelques tentatives plus funky mais jouer à l’ancienne. Un concert remarquable en forme d’explosion de joie.

Aucun commentaire: