lundi 5 octobre 2009

Hôtel Woodstock d’Ang Lee


Pour son nouveau film, le réalisateur taïwanais Ang Lee choisit de nous raconter la petite histoire qui se cache derrière la grande. Où comment, Elliot Teichberg, artiste peintre fauché, en refourguant le petit hôtel délabré tenu par ses parents, se retrouve pris, un peu par hasard, en pleine tourmente hippie du festival de Woodstock. Ang Lee prend le parti de poser sa caméra au milieu du public et non de la scène, la musique n’est qu’un vague écho lointain et le film ne comporte pas une seule extraite image du fameux festival. De ce point de vue, le métrage bénéficie d’un travail de reconstruction minutieux et d’une bande originale soignée, même si la musique n’est qu’accessoire. Malheureusement, les personnages manquent de charisme et les scènes s’étirent en longueur. A l’exception d’une séquence de LSD arty et rigolote, on s’ennuie un peu. Trop, en tout cas, pour faire de cet « Hôtel Woodstock » poussif autre chose qu’un rendez-vous raté.



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