samedi 10 novembre 2007

The Sweet Vandals, La Maroquinerie, 8 novembre 2007.







La pluie commence à tomber en ce jeudi soir, aussi je sprinte, et manque de me rétamer lamentablement, sur le pavé humide pour me mettre à l’abri. Et puis, j’ai aussi rendez-vous avec le quintet madrilène de The Sweet Vandals dont je vous ai entretenu un peu plus tôt cette semaine.

Les instruments sont disposés de manière originale, sur le côté gauche de la scène se trouve l’orgue Hammond (garanti vintage) en face et à l’autre extrémité de la scène, la batterie est installée. Dans le fond, deux micros destinés au guitariste et au bassiste et enfin tout devant sur le bord de la scène le micro principal pour la chanteuse. Le groupe se fait comprendre en baragouinant un mélange d’anglais, d’espagnol et de français rudimentaire.

Faisons maintenant un peu mieux connaissance avec nos nouveaux amis espagnols. Au chant Mayka « muy caliente » Edjole, déhanchement très sexy, torride, provocante même quand elle entonne « I got you man ! » pointant du doigt le public ; l’assistance masculine présente approuve et le fait bruyamment savoir. A la guitare José Angel « Yusepe » Herranz, petite teigne, râblé, habile, on lit dans son regard son appétence à bouffer tout le monde. A la basse Santi « Sweetfingers » Martín, le groove fait homme, impeccable. A la batterie Javier « Skunk » Gomez, son association avec Santi Martín laisse rêveur, cet homme là groove, swingue, c’est aussi, accessoirement, le beau gosse du groupe. Et enfin Carlo Coupé à l’orgue Hammond ; inspiré, son orgue déferle tel des vagues sur le rivage. Jouons maintenant à un petit jeu initié par Mayka : dans un premier temps, elle chante « let’s get down, down, down » puis petit s’accroupie, imitée par le bassiste et le guitariste puis par le public. Une fois que tout le monde est genoux à terre, Mayka entonne « let’s get high, high, high… » (Petite variation autour du « take you higher » de Sly Stone) puis tout le monde se remet debout et le groupe de partir en live dans un tourbillon groove terrible, redoutable. C’est une grande ovation et entièrement méritée qu’ont récolté les Sweet Vandals. Ces derniers ont apprécié et l’ont fait savoir saluant la foule en se frappant la poitrine de la main, levant le pouce au moment d’attaquer le rappel. Deux reprises « What’s going on » (Marvin Gaye) et « Papa’s got a brand new bag » (James Brown), on se serait cru (enfin presque) à l’Appollo Theatre au cœur de Harlem !
www.myspace.com/thesweetvandals

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