vendredi 7 septembre 2007

REMEMBER WARREN ZEVON (1947-2003)


C’est aujourd’hui, le 7 septembre, le quatrième anniversaire de la mort du chanteur, auteur, compositeur Warren Zevon. Le premier album de Warren, « Wanted dead or alive », sort en 1970. A l’époque, Zevon le natif de Chicago, essaye de percer sur la scène folk californienne armé de sa guitare acoustique et de son harmonica. Il serait faux de dire que « Wanted dead or alive » est un chef d’œuvre oublié des 70’s. C’est un album honnête de folk-rock tel qu’on le jouait à cette époque. Sans génie mais sans fausses notes non plus. Le genre de disque qui tombe aux oubliettes. Et c’est d’ailleurs ce qui a failli bien arriver à Zevon qui n’a plus rien enregistré les six années suivantes. Son deuxième disque éponyme sort en 1976. Et là le changement est radical. Zevon est dans l’intervalle passé au piano qui est devenu son instrument principal. Produit par Jackson Browne, Zevon s’installe dans une veine pop/rock FM, plutôt agréable teintée d'influences country, servie avec des paroles assez caustiques. Puis vient le troisième album en 1978, « Excitable boy » toujours produit par Jackson Browne en tandem avec Waddy Watchel. Cette époque est celle des premiers tubes : « Werewolfs of London »… Puis viendra le trou noir des 80’s où Zevon, à l’instar de nombre de ses contemporains, faillira corps et âme. Son album « Transverse City » est inécoutable, plombé par des synthés et des batteries beaucoup trop lourdes et terriblement datées. Zevon tente de se relancer en jouant son propre rôle dans un épisode de la populaire (à l’époque) sitcom « Dream On ». Puis c’est le drame, à la fin du mois d’août 2002 Warren apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon en phase terminale et inopérable. Zevon et son sens de l’humour très personnel sort pour l’occasion un best of sobrement intitulée « Genius » avec un crâne en train de fumer une cigarette sur la pochette…

« The Wind » est l’ultime album de Warren Zevon. C’est malheureux mais c’est également son meilleur depuis des lustres. Enregistré avec l’aide de ses potes Tom Petty, Dwight Yoakam, Bruce Springsteen et Jackson Browne, le disque distille un excellent rock assez roots, porté tout du long par un Warren Zevon qui jette ses dernières forces dans la bataille. L’album se termine avec un très émouvant « keep me in your heart » et là, il faut avoir le cœur fait en pierre pour ne pas sentir l’émotion vous prendre à la gorge. L’album sort le 26 août 2003. Le 7 septembre de la même année, Warren Zevon décède dans une chambre d’hôpital à Los Angeles emporté par la maladie en un peu plus d’une année.

1 commentaire:

PIPER AT THE GATES OF DAWN a dit…

Superbe hommage à un superbe musicien